LE LABYRINTHE DU BOUC

CONTES DES MILLES ET UNE NUITS

DéMARCHE

Une logique de métissage : Chaque artiste, par ses compétences et son travail, contribue à développer une grammaire commune à tous et enrichit la partition globale du spectacle.

Les formes qui résultent de ces métissages glissent du parlé au dansé, au chanté, au sonore, au musical.

 

Le conte : La parole se décline dans plusieurs dynamiques différentes: Parole contée, parole chantée, parole faite de bruitages et de langages imaginaires, en lien avec le mouvement.

La dimension corporelle du travail du conte permet à la parole de glisser subtilement vers la danse et la musique.

 

La danse : Les formes de danses arabes traditionnelles, sacrées, classiques ou populaires,  sont les modes d’expression de base de la danseuse.

Ces danses sont de nature très variées. Elles engagent la danseusedans des univers multiples : émotionnel, théâtral, énergétique, féminin et masculin…

A partir de ce répertoire traditionnel, la danseuse se laisse inspirer par d’autres esthétiques et cultures présentes dans le spectacle.

 

La musique : Lemusicien joue de plusieurs instruments issus de la tradition sicilienne dont il se réclame ce qui ne l’empêche pas d’en fabriquer lui-même enfonction des créations. Son travail l’amène à explorer sans cesse de nouvelles pistes, et à inventer dans des formes et des territoires artistiques multiples.

 

récit

Histoire cadre : « La princesse indienne, le hammam et le bouc »

« Pourquoi t’interposer entre moi et ma chance » dit la princesse indienne à son père quand le sort lui désigne un bouc comme mari. Lequel, au grand étonnement de tous, la satisfait pleinement. Mais le bouc disparaît, au grand désespoir de sa trop démonstrative épouse. Celle ci fait construire un hammam somptueux où des femmes du monde entier sont invitées à relater leurs histoires.

 

Tiroirs

Nous assistons à un défilé jubilatoire de femmes cosmopolites et pittoresques :

La troisième épouse de Barbe Bleue arrive d’Espagne, l’épouse délaissée de Sindbad le marin débarquede Bagdad,  une empoisonneuse repentie d‘une lointaine ville indienne,  de Fès survient une femme sans souci, du Japon une femme poilue…Toutes racontent leurs aventures fantastiques, jusqu’à ce que l’une d’elle donne à la princesse indienne, l’indice qui va lui   permettre de retrouver enfin son bouc bien aimé.

 

EXTRAIT VIDEO

 

Galerie Photo

Crédit Photo : Bernard Reyren

 

INFORMATIONs

Danses : Nadia Makhlouf

Contes :  Néfissa Bénouniche

Musiques :  Salvatore Meccio

Mise en scène : Yves Pinguely

Lumières : Angelo Bergomi

Costumes : Mireille Dessingy